L'automne...

De toutes les saisons, l'automne me semble la plus ennuyante des quatre pour de multiples raisons. Premièrement, le froid commençe à s'installer, nous privant de plusieurs activités à l'extérieur auxquelles nous étions habitués et heureux d'entreprendre durant l'été. De plus, il ne fait pas assez froid pour que la neige se mette à tomber, nous privant de ski, de planche à neige, bref des activités que l'on peut pratiquer durant l'hiver. Pour plusieurs, ce semi-froid représente le retour des grippes et des rhumes à n'en plus finir. Deuxièmement, je trouve que cette saison, tout comme le printemps, se retrouve pauvre en propositions d'activités hors de la maison, ce dont je répugne. Comme pour ajouter à mon supplice, les feuilles des arbres, qui se mettent à tomber, doivent être ramassées, une tâche plutôt ennuyeuse et longue considérant le grand terrain dont ma famille dispose... Cependant, je dois bien accorder à cette saison la beauté des couleurs et des paysages s'offrant à nous grâce au rougissement des feuilles. Aussi, je trouve que l'absence de plusieurs insectes, tels que les moustiques, les mouches, etc. est plutôt agréable. De plus, le froid fait quelque peu changement de la chaleur quelque fois suffocante auquel nous avons eu droit cet été.

La conduite seule

Cette semaine aura été la première de ma vie pendant laquelle j'ai pu conduire indépendamment et je dois vous avouer sincèrement que cela s'est retrouvé bien en déça de mes attentes. Après avoir passé mon examen théorique de conduite de la semaine passée, j'ai automatiquement pris un rendez-vous avec la Société de l'Assurance Automobile du Québec pour mon examen pratique qui a eu lieu le jeudi suivant. Malgré mon stress énorme, celui-ci s'est déroulé sans accrocs excepter quelques erreurs mineures et je l'ai passé avec une note admirable. Ce que je constate, cependant, c'est que le seul avantage à la conduite seule est le fait que l'on peut choisir la musique qui joue dans la voiture... Certains me diront que la conduite seule permet de se rendre n'importe où, n'importe quand, qu'elle offre une certaine liberté et je ne peux qu'approuver ce point de vue. Cependant, le contact humain auquel je m'étais habitué lors de mon année d'apprenti conducteur (puisque l'on doit être accompagné d'un conducteur expérimenté lorsque nous sommes apprentis conducteurs) se fait encore sentir par une solitude froide lorsque je prends mon automobile. Peut-être dramatise-je légèrement, mais on doit bien avouer que la compagnie lors d'un voyage est toujours appréciée. 

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Un examen stressant

Cette semaine, j'ai passé l'examen le plus stressant de ma vie. Je parle bien de mon examen théorique de conduite. Il était probablement celui que je redoutais le plus, puisque le fait que je le passe ou non aurait déterminé la façon dont se déroulerait ma vie pendant le mois à suivre. Voyez-vous, puisque que je ne possède pas encore de permis de conduire, je suis totalement dépendant de mes parents, ainsi que de mes amis pour mes transports. Cependant, avec l'arrivée du Cégep dans ma vie, le besoin d'autonomie et d'indépendance s'avoua encore plus urgent et comme pour ajouter au stress, cet examen n'est réussi que s'il est passé à 75 %. Pour bien faire, j'avais décidé de commencer à étudier quelques semaines à l'avance. J'ai répondu, en tout, à plus de 500 questions de révisions. Je peux dire que mon examen fut encore plus stressant de ce à quoi je m'attendais, puisque j'ai bien failli l'échouer. Voyez-vous, celui-ci possèdait 16 questions, me laissant ainsi une marge d'erreur de quatre questions. Malheureusement pour moi, j'ai mal répondu aux quatres premières questions de cet examen... Découragé, j'ai décidé de poursuivre malgré tout et à mon grand étonnement, j'ai bien répondu aux 12 autres questions d'affilées, me permettant de passer cet examen si important à mes yeux.

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L'initiation...

Que dire de mon initiation? Lorsqu'on entend ce fameux mot, on s'attend souvent au pire, à des humiliations troublantes et ridicules que les plus vieux nous imposent en guise de bienvenue et qui restent obstinément gravées dans votre mémoire à tout jamais. Cependant, j'aimerais défaire ce mythe, car de mon expérience d'initiation au Cégep, je dois dire que ce n'était pas aussi terrible que je ne le croyais, mais peut-être que cette pensée n'est limitée qu'à moi. Les quelques activités auxquelles j'ai participé se retrouvèrent, dans le rire général d'initiés et d'initiateurs, plutôt amusantes, bien que salissantes. Du «Twister» en groupe sur la pelouse glissante jusqu'à une guerre d'éponges trempées dans un mélange visqueux de moutarde et ketchup, je trouvais que l'ambiance générale quant aux activités était plutôt favorable, même enthousiaste. De plus, en ayant entendu les histoires d'amis inscrits dans des programmes d'études différents (les initiations étaient différentes dépendamment du programme auquel nous étions inscrit), je me compte plutôt chanceux. Des mésaventures telles que de la vaseline dans les cheveux, se rouler dans un tapis de balles de peintures, être collé de dos à un camarade, etc. sont parvenus à mes oreilles et je ne peux que me sentir heureux que cela soit maintenant derrière moi.